Vivre en Thaïlande : règles fiscales de base à connaître

S’installer en Thaïlande ne se limite pas à trouver un logement ou ouvrir un compte bancaire : il est également essentiel de comprendre le système fiscal local. Même si le coût de la vie est attractif, les impôts peuvent concerner aussi bien les expatriés salariés que les retraités ou les entrepreneurs. Voici les points clés pour éviter les mauvaises surprises.

Résidence fiscale : qui est concerné ?

En Thaïlande, vous êtes considéré comme résident fiscal si vous séjournez au moins 180 jours par an dans le pays. Dans ce cas, vous devez déclarer vos revenus mondiaux, même si certains peuvent bénéficier d’exemptions grâce aux conventions fiscales signées avec plusieurs pays européens.

Impôt sur le revenu

Le barème de l’impôt est progressif, allant de 5 % à 35 % selon les tranches. Les revenus imposables comprennent salaires, revenus locatifs, dividendes ou pensions.

Conseil : certains revenus perçus à l’étranger et non rapatriés en Thaïlande ne sont pas taxés (sous conditions).

Impôt sur les sociétés et indépendants

Créer une entreprise en Thaïlande entraîne l’obligation de payer l’impôt sur les sociétés (20 %). Les indépendants, quant à eux, sont imposés comme les particuliers via l’impôt sur le revenu.

Taxes locales et TVA

• TVA (VAT) : 7 % sur la plupart des biens et services.
• Taxes locales : applicables sur la propriété ou la location d’un bien immobilier, mais généralement modestes comparées à l’Europe.

Déclarations et délais

• La déclaration d’impôt sur le revenu doit être faite chaque année entre janvier et mars pour l’année fiscale précédente.
• Les démarches peuvent être effectuées en ligne sur le site de la Revenue Department.

Conseils pratiques pour expatriés

• Vérifiez si votre pays a signé une convention fiscale avec la Thaïlande afin d’éviter la double imposition.
• Conservez tous vos justificatifs de revenus et de dépenses.
• Faites appel à un comptable local pour naviguer plus facilement dans le système fiscal.