Rouler en scooter ou moto en Thaïlande : ce que la loi impose en tant que résident-e

Rouler en scooter ou moto en Thaïlande ce que la loi impose en tant que résident-e

Faut-il un permis ?

Oui. Pour conduire légalement un scooter ou une moto en Thaïlande, vous devez avoir un permis moto thaï ou un permis national + permis de conduire international (IDP) valide. L’IDP vise surtout les visiteurs temporaires ; pour une installation durable, le permis thaï est la voie la plus sûre (contrôles, démarches, assurance).

Procédure (résumé) pour obtenir le permis moto thaï, en tant que résident-e

Passeport + visa, preuve de résidence (certificat d’immigration ou attestation d’ambassade / ou work permit) et certificat médical (<30 jours). Puis : test de couleur/réflexes, cours, théorie (50 QCM, 45 min.), et pratique sur piste. D’abord un permis temporaire 2 ans, puis renouvellement 5 ans. Prenez rendez-vous via DLT Smart Queue et présentez, si vous en avez un, votre permis étranger/IDP pour simplifier le dossier.

Risques à rouler sans permis

Conduire sans permis est passible d’une amende (jusqu’à 1 000 THB) et/ou d’un mois de détention ; ne pas porter son permis : amende jusqu’à 1 000 THB ; permis expiré/suspendu : amende jusqu’à 2 000 THB. Les barèmes administratifs peuvent varier localement ; mieux vaut être en règle donc.

Assurance : obligatoire et vivement conseillée

Chaque véhicule immatriculé en Thaïlande doit avoir l’assurance obligatoire “Por Ror Bor” (protection des victimes de la route). Elle couvre les blessures/décès des tiers, pas (ou très peu) les dégâts matériels ; on ajoute donc souvent une assurance volontaire (tiers/“Class 3”, “2+”, “1”). Rouler avec un véhicule sans Por Ror Bor est illégal ; en cas d’accident, le fonds peut avancer les soins puis se retourner contre le propriétaire, avec pénalité (jusqu’à +20 %).

Conseil pratique

Si vous résidez en Thaïlande, faites convertir ou obtenez un permis thaï catégorie moto et vérifiez que le scooter que vous utilisez (même loué) dispose d’un Por Ror Bor en cours + assurance complémentaire. C’est ce qui protège vraiment… et évite les mauvaises surprises avec la police, les hôpitaux ou les assureurs.

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