
Expatriés et résidents en Thaïlande : êtes-vous concernés par la TDAC ?
Depuis quelques années, la Thaïlande modernise ses démarches administratives pour simplifier l’entrée sur son territoire. La fameuse carte TM6, longtemps remplie dans l’avion ou à l’aéroport, a été remplacée progressivement par la TDAC (Thai Digital Arrival Card), une version numérique plus pratique et rapide. Mais faut-il vraiment s’en préoccuper lorsqu’on est déjà résident-e ou expatrié-e dans le pays ?
Qu’est-ce que la TDAC ?
La TDAC est l’équivalent digital du formulaire d’arrivée TM6. Elle permet aux autorités thaïlandaises de recueillir les informations essentielles sur les voyageurs : identité, numéro de passeport, durée du séjour, adresse sur place, etc. Ce document sert notamment au suivi des entrées et sorties du territoire.
Qui doit remplir la TDAC ?
- Touristes et voyageurs internationaux : oui, la TDAC doit être remplie avant ou à l’arrivée dans le pays.
- Résidents et expatriés titulaires d’un visa longue durée (retraite, travail, mariage, élite card, etc.) : non, vous n’avez pas besoin de remplir la TDAC à chaque entrée si vous êtes déjà enregistré auprès des services d’immigration. Cependant, lors d’un retour en Thaïlande après un voyage à l’étranger, les contrôles peuvent varier selon l’aéroport. Il est donc recommandé de vérifier les consignes actualisées sur le site officiel de l’Immigration Bureau Thaïlande.
Les avantages de la version numérique
- Gain de temps à l’aéroport : plus besoin de remplir un papier en file d’attente.
- Moins d’erreurs : les données sont directement vérifiées dans le système.
- Écologique et moderne, avec une meilleure gestion des flux de passagers.
Conseils pratiques pour les expatrié-e-s et résident-e-s
- Gardez toujours une copie (numérique ou papier) de votre visa et de votre dernier tampon d’entrée.
- Suivez les annonces officielles, car la mise en place de la TDAC est encore en phase progressive dans certains aéroports.
- Si vous recevez une demande inhabituelle lors d’un passage frontière, restez courtois et demandez à consulter un officier supérieur de l’immigration : la pratique peut différer légèrement d’un point d’entrée à l’autre.
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