
Immigration en Thaïlande : les autorités serrent la vis, ce qu’il faut savoir avant d’arriver
Depuis quelque temps, les autorités thaïlandaises appliquent de manière plus stricte les règles d’entrée sur le territoire. Que l’on arrive comme touriste, en séjour longue durée ou en phase d’installation, les contrôles à l’immigration sont devenus plus rigoureux. De plus en plus de voyageurs se voient refuser l’entrée, parfois sans possibilité de discussion, car ils ne remplissent pas certains critères pourtant connus.
Voici les principaux points désormais examinés avec attention par les services de l’immigration.
1) L’historique des entrées et sorties du territoire
C’est l’un des premiers éléments analysés par l’agent d’immigration.
Les autorités vérifient :
• Le nombre d’entrées sur une période donnée ;
• La fréquence des séjours ;
• Les sorties et retours rapprochés ;
• L’usage répété des exemptions de visa.
Les visa runs à répétition sont particulièrement surveillés. Enchaîner des séjours touristiques successifs, sans visa longue durée, peut être interprété comme une tentative de résidence déguisée. Même si chaque entrée a été légale, l’accumulation peut devenir problématique.
Dans ce cas, l’agent peut :
• Refuser l’entrée sur le territoire ;
• Limiter la durée du séjour ;
• Demander des justificatifs supplémentaires.
2) La capacité à subvenir à ses besoins financiers
Les autorités thaïlandaises exigent que toute personne entrant sur le territoire puisse prouver qu’elle dispose de ressources financières suffisantes pour la durée de son séjour.
Cela peut inclure :
• De l’argent liquide ;
• Des cartes de crédit ou de débit ;
• Des applications bancaires ou banques en ligne ;
• Des relevés bancaires récents.
Il n’existe pas toujours de montant affiché officiellement, mais en pratique, l’agent peut demander une preuve immédiate de solvabilité. Ne pas être en mesure de démontrer que vous pouvez subvenir à vos besoins est un motif fréquent de refus d’entrée.
3) La possession d’un billet de sortie du territoire
Un billet de retour ou de continuation est de plus en plus souvent exigé, en particulier pour les entrées touristiques.
Les autorités veulent s’assurer que :
• Vous ne comptez pas rester indéfiniment ;
• Vous respectez la durée autorisée par votre statut d’entrée.
Un billet d’avion, de bus ou même un billet flexible peut être accepté, tant qu’il prouve une sortie du territoire dans les délais. Arriver sans aucun justificatif de départ expose à un refus immédiat.
D’autres éléments peuvent également être pris en compte
Selon le profil du voyageur, l’agent peut aussi s’intéresser à :
• Le motif réel du séjour ;
• La cohérence entre visa, durée et situation personnelle ;
• Les précédents refus ou dépassements de séjour ;
• L’attitude et la clarté des réponses fournies ;
Il est important de comprendre que la décision finale appartient toujours à l’agent d’immigration, même si tous les documents semblent en règle.
Comment éviter les mauvaises surprises ?
Pour réduire les risques :
• Éviter les enchaînements excessifs de séjours touristiques ;
• Préparer des preuves financières accessibles rapidement ;
• Toujours avoir un billet de sortie ;
• Envisager un visa adapté à votre situation réelle ;
• Rester clair, calme et cohérent lors des contrôles.
Conclusion : anticiper est devenu indispensable
Entrer en Thaïlande reste possible et accessible, mais les règles sont désormais appliquées avec plus de fermeté. Les autorités cherchent à limiter les abus et à mieux contrôler les séjours de longue durée déguisés en tourisme. Afin d’éviter un refus d’entrée, il est essentiel d’anticiper, de préparer ses justificatifs et de choisir le visa le plus adapté à sa situation. En Thaïlande, l’improvisation à l’immigration est de moins en moins tolérée.
Partager ce contenu:







