Pourquoi un permis international avec la case A1 est-il indispensable pour conduire un scooter en Thaïlande ?

Pourquoi un permis international avec la case A1 est-il indispensable pour conduire un scooter en Thaïlande

Conduire un scooter en Thaïlande semble simple : on en loue un pour quelques centaines de bahts, on reçoit les clés… et c’est parti. Pourtant, la loi thaïlandaise est stricte : un permis valable est obligatoire, même pour un simple scooter 110cc. Beaucoup d’expatriés et de touristes l’ignorent, mais un détail administratif fait toute la différence : pour être en règle, il faut posséder un permis international incluant la catégorie A1 (moto).

Sans ce document, vous n’êtes pas autorisé à conduire, et les conséquences peuvent être sérieuses : amendes, confiscation du scooter, et surtout absence totale de couverture par l’assurance en cas d’accident.

Le permis international : obligatoire pour les deux-roues

En Thaïlande, un scooter est considéré comme une véritable moto, même pour les petites cylindrées. Cela signifie que :

• Un permis voiture n’autorise pas à conduire un scooter ;
• Un permis international sans la catégorie moto est non valable ;
• Les policiers vérifient spécifiquement la mention A1 ou équivalent ;
• Les loueurs ne demandent pas toujours le permis, mais cela ne change pas la loi.

Pour un séjour temporaire, le permis international est accepté. Pour un séjour longue durée, il faut ensuite obtenir un permis thaïlandais, mais le permis international reste vivement conseillé en transition.

Louer un scooter sans permis valide : un risque sous-estimé

Beaucoup de visiteurs constatent que les loueurs ne demandent rien. Mais cela ne vous protège pas en cas de contrôle ou d’accident.

Voici les principaux risques :

1. Amendes lors des contrôles routiers
Les contrôles sont fréquents, surtout dans les zones touristiques. Sans permis moto valable :
• Amende entre 500 et 1 000 bahts ;
• Obligation de repartir à pied ou en taxi ;
• Scooter parfois immobilisé.

2. Assurance totalement invalide
C’est le point le plus grave. En cas d’accident, même mineur :
• L’assurance de la location ne couvre rien ;
• L’assurance personnelle peut refuser toute prise en charge ;
• Vous devez payer les dégâts matériels ;
• Vous payez également les frais médicaux pour vous, et potentiellement pour les tiers.

Un simple accident peut coûter plusieurs dizaines de milliers de bahts. Un accident grave peut atteindre plusieurs centaines de milliers.

3. Responsabilité civile non reconnue
Sans permis approprié, vous êtes considéré en tort automatiquement, même si l’autre conducteur est responsable.

Comment être en règle ?

Pour conduire sereinement :

1. Obtenir un permis international dans votre pays d’origine
• Vérifier que la case A1 ou équivalent moto est bien cochée ;
• Vérifier la durée de validité (souvent 1 an) ;
• Toujours avoir sur vous le permis national + le permis international.

2. Pour les expatriés longue durée : faire un permis thaïlandais
Il est généralement simple à obtenir :
• Présentation du permis international ;
• Test de réflexes ;
• Test de vision ;
• Bref examen théorique (disponible en anglais).

Un permis thaïlandais est valable 2 ans, puis renouvelable 5 ans.

Conclusion : un document simple à obtenir… mais essentiel

Conduire un scooter en Thaïlande offre une grande liberté, mais ne s’improvise pas. Sans permis moto valable, vous vous exposez à des amendes, à l’absence d’une couverture d’assurance, ainsi qu’à des frais potentiellement élevés en cas d’accident. Avec un permis international incluant la catégorie A1, vous êtes en règle, protégé et beaucoup plus serein sur la route.

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